La mise en scène, à la fois pudique et sensuelle du corps nu féminin, au coeur de la forêt vosgienne, loin de représenter une supposée fragilité de la femme sert au contraire à souligner, à travers les jeux de lumière et les jeux de lignes qui se font écho entre le corps et l'arbre, la puissance naturelle du corps féminin libéré des contraintes de la société ; le corps nu et vivant s'oppose à la décrépitude des lieux qui lui servent d'écrin.
Ainsi une éternelle vitalité du féminin vient s'inscrire sur un monde civilisé condamné à vieillir et mourir.

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